Grèves politiques, les entreprises en otages

Défendre et représenter les entrepreneurs, c'est le job de UCM Mouvement

Défendre et représenter les entrepreneurs, c'est le job de UCM MouvementLa FGTB l’annonce par courrier et sur son site. Le vendredi 19 mai, des « actions de sensibilisation » seront organisées. Traduisez, une grève dans les entreprises.

Contre quoi ? Il est question de protester contre la politique du gouvernement Michel…

Notre principal problème n’est pas sur le fond. Chacun peut avoir des réserves sur la politique menée par l’un ou l’autre gouvernement. Mais quand cette protestation prend la forme d’une grève et qu’elle se fait au détriment des entreprises, c’est inacceptable !

La grève est un droit

Pas question ici de contester le droit de grève. Par contre, il est impensable qu’au nom de ce droit, certains bloquent routes et commerces faisant ainsi de Monsieur et Madame Tout-le-Monde, et des entreprises, les premières victimes de la grève.

Ce n’est pas sans conséquences. Saviez-vous, par exemple, que  le coût d’un jour de grève est estimé à 1 milliard d’euros ?!

Alors d’accord, le droit de grève n’est ni contesté ni contestable. Mais il n’est pas souverain et doit être mis en balance avec d’autres droits comme la liberté de circuler, d’aller travailler ou encore d’entrer dans un commerce.

Il n’est pas non plus exagéré de dire que les syndicats, les organisateurs des mouvements de grève, doivent  assumer en cas de débordement.

[bctt tweet= »Les syndicats doivent se doter de la personnalité juridique, prendre leurs responsabilités et rendre des comptes. » username= » »]

Le débat doit reprendre

Patronat et syndicats doivent déterminer un certain nombre de balises au droit de grève.  Impossible ? Faux,  ils l’ont fait en 2002 en concluant un gentlemen’s agreement.

Le hic, c’est que cet accord n’a jamais été appliqué. Et quand on a voulu le moderniser  – la dernière tentative remonte à 2015 -,  les syndicats ont discuté cinq mois… avant de renvoyer la question aux calendes grecques.

Comme l’a rappelé notre président, Philippe Godfroid, les partenaires sociaux du « Groupe des 10 » doivent remettre cette question à l’ordre du jour pour déterminer ce qui relève du droit de grève et ce qui n’en relève pas. Il est grand temps !

Matthieu DEWEVRE

Matthieu DEWEVRE

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