Des négociations au niveau d’un secteur plutôt qu’en entreprise

Des négociations au niveau d’un secteur plutôt qu’en entreprise

Côté UCM Mouvement, nous assurons la défense, la représentation et la promotion des indépendants et des PME francophones partout où c’est nécessaire. Notamment dans les commissions paritaires. Il s’agit de peser sur les décisions et de faire valoir les intérêts légitimes des entreprises. Explications.

Tous les deux ans, les employeurs négocient avec les syndicats de nouvelles conditions de travail et de salaire. Nous, UCM Mouvement, nous participons aux discussions au niveau interprofessionnel avec la conclusion de l’accord interprofessionnel (AIP). Et au niveau sectoriel dans les commissions paritaires, notamment dans les secteurs du commerce et des professions libérales.

Concrètement, les représentants patronaux et syndicaux s’accordent sur divers points : la mise en œuvre de la marge salariale, les possibilités de crédits temps ou de prépensions, la flexibilité dans les entreprises, la formation, l’utilisation des fonds sectoriels, etc.

Les négociations sectorielles permettent de traduire les réalités du secteur en dispositions normatives appelées les conventions collectives de travail. Ces dernières s’imposent à l’ensemble des entreprises du secteur.

Actuellement, de nombreux secteurs sont en négociation pour la conclusion d’accords couvrant la période 2017-2018. Il s’agit notamment de concrétiser la norme salariale maximale fixée au niveau interprofessionnel à 1,1 %.

Au niveau patronal, une attention particulière est apportée à la clause de paix sociale.

Cette dernière a pour objectif de ne pas permettre aux syndicats de recommencer les négociations dans les entreprises. Ce qui est discuté au niveau du secteur ne sera plus abordé en entreprise. C’est l’un des nombreux avantages des accords sectoriels et de la concertation sectorielle.

Nous, UCM Mouvement, nous nous impliquons dans la conclusion des accords sectoriels  : 100 (ouvriers), 119 (ouvriers alimentaires), 200 (employés), 201 (commerce de détail) et la 336 (professions libérales). À suivre.

 

 

Benjamin LUCAS

Benjamin LUCAS

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