Un besoin de trêve

Il y a un an, on entendait parler de manière lointaine d’un virus, qui pouvait être mortel et qui se propageait très rapidement. On parlait de confiner les gens, de les priver de certaines libertés pour préserver…leur santé. Et puis, ça s’est accéléré et propagé en Europe. Nous ne le savions pas encore mais l’année 2020 serait celle de la Covid.

Notre enjeu, chez UCM, ne serait pas le sanitaire mais l’économie. C’est peut-être moins noble mais tout aussi vital. Il y eu des fermetures, des déconfinements, des espoirs de reprise, des plateaux (épidémiologiques et de reprise économique), des reconfinements (partiels ou totaux). Mais il y eut surtout beaucoup d’énergie.

De l’énergie pour…

Obtenir du soutien financier, pour tous les entrepreneurs

Que personne ne soit laissé sur le bord de la route… Rapidement. Car il y avait urgence. C’est UCM tout entier qui a vibré pour faire face à ses responsabilités, être à la hauteur de ses clients, être un maillon de la chaîne qui allait permettre de traverser cette crise.

Les barrières sont tombées entre les différents services. Chacun a découvert les réalités de l’autre. Un respect mutuel s’est installé. Rien n’allait assez vite : les décisions gouvernementales malgré des pouvoirs spéciaux (l’heure était grave : les pouvoirs spéciaux ne sont jamais octroyés qu’en temps de guerre), l’opérationnalisation des mesures, le paiement des aides, la rectification pour les secteurs oubliés qui parfois, malheureusement, n’arrivait pas. L’argumentation sur base d’enquêtes, de chiffres, visant à démontrer qu’une approche sectorielle ne permettait pas de répondre aux réels besoins des entrepreneurs. Et l’impossibilité à faire fléchir les gouvernements qui restaient dans une approche de code NACE par crainte de fraudes et de dépassements budgétaires.

Avoir des ressources psychologiques

La crise s’est installée. On a assez vite compris que ça allait durer. L’adrénaline des débuts a fait place à la peur d’être malade, que nos proches soient touchés, que les hôpitaux soient saturés, qu’on ne sache plus payer son loyer et que les clients viennent à changer leurs habitudes, qu’ils se détournent de leurs habitudes de consommation locale.

Être créatif et solidaire

Pour se réinventer. Les initiatives ont fleuri de toutes parts. Dans un premier temps, pour venir en aide au personnel des hôpitaux. Les PME, les indépendants, les citoyens ont déployé beaucoup d’efforts pour proposer du matériel, des masques, du ravitaillement, etc. aux hôpitaux. Et puis, ils se sont adaptés et modifiant leur manière d’être au service de leurs clients : en se transformant en mannequin des réseaux sociaux pour montrer leur marchandise, en proposant du take-away là ou avant, le service à table avait toute son importance. La crise devint alors un moteur du changement. Différents commerçants se sont associés pour monter des e-shops, des services de livraison communs,…

Et pourtant, cette fin d’année rime avec impuissance et inconnu. L’impuissance, face à certains drames qu’ils soient humains ou économiques. On le sait. En 2021, il faudra faire face à de nombreuses faillites. Elles ne devront pas être considérées comme des échecs personnels. L’inconnu, car personne ne sait de quoi 2021 sera faite.

Alors, faisons une trêve. Nous allons vivre des fêtes de fin d’année différentes, pour citer le Premier ministre, mais gardons espoir. 2021 doit être l’année des perspectives.

Benjamin LUCAS

Benjamin LUCAS

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