La crise est là. Encore. Il faut soutenir les PME et les emplois. Toujours.
Pour ne pas ajouter de la cata à la cata, les PME ne peuvent pas perdre les compétences et l’expérience de leurs salariés. Mais c’est la quadrature du cercle : vu les autres charges, il est également devenu impossible pour beaucoup de PME de payer les salaires… sans même parler de l’indexation !
Il faut un système de chômage temporaire adapté à la situation. Le chômage CORONA était une bonne solution. Simple à mettre en place, accessible aux ouvriers et aux employés, il ne représentait pas de coût pour les entreprises et on l’aurait donc volontiers appliqué de nouveau. « Impossible », a dit le Ministre. « Pas d’accord », ont dit les syndicats. « C’est trop cher« , a-t-il estimé. « C’est trop facile« , ont-ils osé !
« Et » ?… « Ou » !
Il a fallu trouver une alternative. La proposition du Ministre était restrictive, seulement accessible à ceux dont l’énergie représente 3% de la valeur ajoutée ET dont les factures ont doublé. Nous avons voulu élargir cette base. Pas pour le plaisir, mais pour sauver un maximum de PME et les emplois qu’elles portent…. Avec succès ! Nous avons été entendus et, depuis le 1er octobre, le régime est accessible aux entreprises dont l’énergie représente 3% de la valeur ajoutée OU dont les factures ont doublé.
Provisoire
Il y a-t-il de quoi sauter de joie. ? Quand même pas. D’abord, le système reste plus complexe à mettre en place que ne l’était le chômage CORONA. Ensuite, une indemnisation journalière de 6,22€ est à charge de l’employeur.
Néanmoins, on conserve un mécanisme accessible aux ouvriers et aux employés. On nous promet que le système, accessible jusqu’au 31 décembre, pourra être prolongé. Nous ne voyons pas bien ce qui se sera arrangé d’ici le 31 décembre, mais on prend quand même. Ainsi en va-t-il de la gestion de cette crise : à chaque jour son combat.
Pour connaître les conditions à remplir et les démarches à entamer, rendez-vous sur UCM.be.
L'auteur.e de cet article
