UCM n’a qu’un parti, celui des indépendants et chefs de PME francophones. Notre grille de lecture, notre mémorandum. C’est dans cette mesure que nous évaluons les élections.
Étudier dans le détail tous les résultats des élections de dimanche dernier dépasse largement le cadre d’un article de blog. Nous pouvons toutefois en tirer quelques enseignements, à la lumière du mémorandum UCM et donc des préoccupations des entrepreneurs et indépendants francophones.
D’abord, on voit que les résultats sont assez tranchés entre deux propositions politiques. Ceci permet d’espérer des formations de gouvernement rapides. Et des coalitions suffisamment homogènes pour mener un programme cohérent. Il est en effet très important d’éviter l’enlisement dans des négociations chronophages. Il l’est encore davantage d’éviter la cacophonie permanente.
A ce stade, (surtout) des raisons d’espérer …
Le service d’études UCM a analysé finement les programmes des principaux partis qui présentaient des listes lors des dernières élections. Force est de constater que la dynamique qui arrive en tête a des propositions qui rencontrent celles du mémorandum UCM et sont donc plus favorables à l’entrepreneuriat. Ceci nous permet d’envisager que les majorités qui sortiront de ces élections seront à l’écoute de nos priorités.
Par exemple, nous voyons des engagements en termes de baisses de cotisations patronales et de réformes fiscales. C’est cohérent avec notre vision. En effet, pour lutter contre les pénuries d’emploi, UCM demande de rendre le salaire moins cher pour l’employeur et plus rémunérateur pour les salariés.
Ce n’est toutefois pas à dire que nous pouvons donner les clés de l’entrepreneuriat à l’une ou l’autre majorité sans plus nous occuper de ce qu’elle va faire. Par exemple, en matière de limitation des allocations de chômage dans le temps. UCM l’a dit, nous sommes davantage favorables à appliquer les règles existantes en matière de contrôle (ce qui n’a pas été suffisamment fait) plutôt que de changer tout le système.
Le Flandre évite l’abysse
Un élément de soulagement nous vient de Flandre où nous constatons que les résultats font la démonstration d’une Région qui veut rester gouvernable. En effet, la regrettable progression des forces antidémocratiques ne peut faire oublier que les partis de gouvernement restent en capacité de créer des majorités avec lesquelles la discussion reste possible, aussi au niveau fédéral.
Un commencement, pas une fin
Notre conclusion est que l’évitement des extrêmes et les rapports de forces clairs établis par l’électeur permettent d’envisager la stabilité gouvernementale et des choix politiques «PME friendly ». UCM sera attentive à ce que ce signal soit entendu. Ceci suppose de coopérer sans complaisance avec les gouvernements. Mais surtout, bien en amont, de prendre les « contacts nécessaires » (selon l’expression consacrée) pour que les accords de gouvernements tiennent compte de nos revendications.