Et après, que deviendront les PME ?

Le 13 mars prochain, les entreprises et les PME entreront dans une troisième année de tempête. D’abord la crise sanitaire. Ensuite, la crise énergétique. Et après ? Que deviendrons-nous ? 

"Les indépendants sont en train de crever"

« Les indépendants sont en train de crever », c’est le titre choc de l’article paru dans La Libre Belgique, le 29 novembre dernier ; et il est de notre président, PIerre-Frédéric Nyst. Parce qu’il s’agit réellement, à l’heure actuelle, de la survie de nos entreprises. Comment est-on arrivés à cette situation ? Et à qui imputer la faute ?

Peu importe à qui, finalement. Le résultat, ce sont des centaines d’entreprises en difficulté, des entreprises saines qui n’auraient jamais dû tomber ou vaciller à cause de factures énergétiques pharaoniques. Et, sans vouloir ajouter un clou au cercueil des PME, il ne faut pas oublier que le mur de janvier arrive.

De quoi s’agit-il ? Une nouvelle indexation des salaires, un basculement des contrats d’énergie fixe vers des contrats variables et des factures de régularisation. 

Restez debout !

Dans cette tempête, vous n’êtes pas seuls. Le Président du tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles, Paul Dhaeyer, insistait sur ce point dans une interview accordée à UCM Magazine, en novembre dernier. En effet, des fonds européens ont été négociés par le tribunal pour couvrir les frais de justice engagés dans la lecture et l’examen des dossiers d’entreprises en difficulté.

À cela, s’ajoutent des mesures fédérales comme le chômage temporaire « Énergie », sans oublier la réduction des cotisations patronales pour diminuer le coût de l’indexation des salaires. 

Les Régions sont également sorties du bois en proposant des aides directes, dont le timing et les modalités diffèrent selon les gouvernements. 

Que reste-t-il à faire ?

Actuellement, les fournisseurs d’énergie, les représentants des PME et le Gouvernement fédéral discutent d’un Code de conduite énergie étendu aux indépendants et aux PME. Ces derniers sont moins bien protégés que les clients résidentiels, particulièrement en matière de délais, de rappels de paiement, de recouvrement et de recours. Ce Code trouve toute son utilité dans la recherche d’un meilleur équilibre dans les relations B2B entre les PME et les fournisseurs d’énergie.

Ainsi, dans le même ordre d’idées, nous demandons qu’il n’y ait pas de coupures d’énergie dans les entreprises qui, certes, ont des factures en souffrance mais qui gardent le contact avec leur fournisseur pour trouver des solutions (plans d’apurement, délai de paiement, etc.).

Ne baissons pas les bras

Ne baissons pas les bras, ne désarmons pas. C’est, pour résumer, ce qu’a dit Pierre-Frédéric Nyst dans la dernière émission UCM de l’année, « Du côté des entreprises » sur la RTBF. Chaque piste de solution a sa raison d’être et il faudra probablement accepter de revisiter des mécanismes d’aide si ceux-ci ne répondent plus à nos besoins. Le manque de perspective et de visibilité est ce qu’il y a de plus compliqué à gérer dans cette crise. 

L'auteur.e de cet article

Isabelle Morgante
Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.
Isabelle Morgante

Isabelle Morgante

Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Share via
Copy link
Powered by Social Snap