Inoculer le germe d’entreprendre dès 6 ans

Entreprendre, c’est l’histoire d’une vie…. Dont le premier chapitre doit s’écrire le plus tôt possible. Dès la 1ère primaire. C’est le souhait du ministre wallon de l’économie Willy Borsus et de WE, le levier financier wallon. Ainsi, le budget de l’opération « Générations entreprenantes » sera porté dès l’an prochain à trois millions d’euros. Objectif : sensibiliser 100.000 jeunes à l’entreprenariat, tous réseaux confondus.

La Wallonie (selon les dernières statistiques du cabinet du Ministre Willy Borsus) compte un peu plus de 78.500 entreprises privées, son taux de création d’entreprises en 2022 ayant progressé de 8 %, soit 10.547 nouvelles entreprises.

Il ne faut pas « relâcher l’effort » disait Willy Borsus lors de la présentation de « Générations entreprenantes». « Il nous semble important de rappeler l’ensemble des actions menées autour de l’esprit d’entreprendre et plus particulièrement ce programme accessible aux enfants à partir de 6 ans. Etre entrepreneur, c’est la volonté de transformer une idée en projet, cela nécessite de la préparation. A l’heure actuelle, nous estimons que plus de 68.000 jeunes ont déjà été touchés par un des programmes soutenus, portés et conventionnés par WE. La Wallonie compte 650.000 individus entre 10 et 24 ans… nous pouvons donc aller plus loin, créer de l’activité et développer la dynamique positive » argumentait le ministre.

Cent mille jeunes sensibilisés par an d’ici 2025. C’est l’objectif fixé à l’équipe de WE qui coordonne le programme « Générations entreprenantes ».

Pour y arriver, les moyens financiers ont été revus à la hausse. En 2024, l’équipe disposera d’une enveloppe annuelle de 3 millions d’euros.

Ainsi, les équipes vont à la rencontre du corps enseignant et proposent des modules adaptés à l’âge des enfants. « Generations entreprenantes » pour les petits de 6 ans, ce sont avant tout des notions de citoyenneté, qui seront affinées en fonction de l’âge des étudiants.

« Lance toi » et « crée le futur » sont les deux axes de communication autour desquels la campagne est orchestrée.

Que propose ce programme ?

« Générations entreprenantes », c’est avant tout de la sensibilisation à l’esprit d’entreprendre, pour être certain de ne passer à côté d’aucune vocation entrepreneuriale et d’éveiller l’intérêt des plus jeunes, dès la 1 ère année primaire, jusqu’au niveau supérieur.

Aujourd’hui, 27 écoles secondaires sont conventionnées et labellisées. Il en faut davantage – le ministre Borsus souhaite le double – car il s’agit là d’un tremplin d’exception vers le statut d’étudiant entrepreneur… sans oublier l’entreprenariat féminin.

A ce propos, des actions complémentaires sont organisées dans le cadre d’un tour de Wallonie où des femmes entrepreneures partageront leur expérience au sein d’écoles.

Les dates à retenir

Une présentation et une rencontre d’une durée de deux heures entre une entrepreneure, le Ministre de l’Economie Willy Borsus et les élèves se déroulera dans un établissement secondaire de chaque province. Chaque entrepreneure a été sollicitée en lien avec la région de l’établissement secondaire et, si possible, avec un lien avec les spécificités de l’école.

  • Le 28/09 : Luxembourg : Athénée Royal de La Roche-en-Ardenne – Madame Chantal Cabay de la société Picard Constrrut SA
  • Le 13/10 : Liège : Centre Scolaire Sainte-Julienne de Fléron – Madame Delphine Connan à la tête de la Société Cell Matters (ex VitriCell) 
  • Le 10/11 : Brabant wallon : NESPA – Madame Sandrine Fraiture, co-fondatrice et managing partner d’Espacedrone 
  • Le 10/11 : Namur : Ecole Professionnelle de Namur – Madame Florence Fernémont de la société Carrément Bon 
  • Le 17/11 : Hainaut : Athénée Royal Simone Veil – Madame Amélie Matton, CEO de la société Ecosteryl 

Le mot de la fin revient à Jean-Pierre di Bartoloméo, membre du comité de direction de WE : « Ce programme met des étoiles dans les yeux toute l’année. Avant, c’était student today, manager tomorrow et à aucun moment, on nous disait qu’on pouvait devenir un entrepreneur. Pire, on nous mettait en garde car être entrepreneur, c’était prendre le risque de perdre sa maison ! Dans la société actuelle, ça semble évident d’être entrepreneur. Aujourd’hui, on décide de prendre son destin en mains, ne pas laisser les autres décider ».

Pour infos : wallonie-entreprendre.be

L'auteur.e de cet article

Isabelle Morgante
Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.
Isabelle Morgante

Isabelle Morgante

Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.

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