Un gouvernement fédéral, maintenant

Les querelles intestines aux préformateurs, formateurs, négociateurs (et autres « …eurs »), cela ne répond pas aux attentes des entrepreneurs plongés dans la crise. Mesdames et Messieurs les responsables politiques, il y a urgence à avancer et à décider.

La crise est loin d’être terminée, c’est un fait. Nombreuses sont les entreprises qui ne voient pas encore très clair sur les perspectives économiques des prochains mois. Il est nécessaire d’avoir des décisions cohérentes pour l’ensemble des niveaux de pouvoir. Seuls des gouvernements de plein exercice peuvent prendre ce type de décision.

Et on ne le dira jamais assez : il y a urgence!

Un dossier parmi tant d’autres? Le droit passerelle. Cette indemnité mensuelle a permis à beaucoup d’indépendants de garder la tête hors de l’eau. Une vraie nécessité. Si l’aide a fait le job, la situation n’est pas rose pour tous les entrepreneurs pour autant.

À partir du 1er novembre, les indépendants seront toujours dans l’expectative : pourront-ils toujours bénéficier du droit passerelle? UCM plaide pour que les indépendants puissent continuer à bénéficier de cette aide, moyennant certaines conditions, comme par exemple une baisse du chiffre d’affaires par rapport à l’année passée.

Ce n’est pas la seule aide où une baisse de chiffre d’affaires est en question. En effet, le 4 septembre, le ministre de l’Économie wallon, Willy Borsus a annoncé au Parlement qu’il allait prochainement proposer une intervention financière qui serait modulée en fonction de la baisse du chiffre d’affaires.

Et donc que fait-on? Il est inconcevable pour un entrepreneur que l’aide soit accordée sur base d’une baisse du chiffre d’affaires différente selon qu’il s’agisse d’une aide en Région wallonne ou au Fédéral (même si la nature de l’aide n’est pas identique : aide régionale d’un côté, droit passerelle de l’autre). Et pourtant, tant qu’on n’a pas deux gouvernements de plein exercice, il est très difficile de se concerter sur ce sujet, comme sur tant d’autres : un vrai plan de relance, des lignes claires sur la gestion de la crise sanitaire, une politique face aux changements climatiques…

Bref, les défis sont colossaux. Avançons!

Benjamin LUCAS

Benjamin LUCAS

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