La reprise s’annonce compliquée pour les petites entreprises

Plus de 4.000 clients ont répondu à l’enquête UCM sur l’impact des mesures sanitaires liées au Covid 19. La situation est toujours inquiétante pour nos TPE et PME.

Les constats

La situation est (un peu) moins mauvaise qu’en mars. 78 % des entrepreneurs ont eu recours à une des aides régionales ou fédérales. Seules 22% des entreprises restent fermées contre 62 % en mars.

Les conséquences de la pandémie du Coronavirus sur l’avenir des plus petites entreprises se concrétisent principalement dans des problèmes de trésorerie, des pertes de clientèle suite aux changements d’habitude ainsi que des baisses de revenus du ménage. En mars, 30,6 % des entrepreneurs craignaient de tomber en faillite. Ce taux est passé à 25 % en ce mois de juin.

Des mesures fortes pour sauver l’emploi

57 % des entrepreneurs travaillent avec moins de personnel que précédemment (réduction du nombre d’étudiants, d’intérimaires, non reconduction des CDD…). Un employeur sur deux considère le coût du travail comme une entrave. Ce qui place actuellement cet élément au même niveau que la situation sécuritaire et sanitaire (pointé par 49 % des répondant). 44 % des entrepreneurs envisagent de licencier dans les mois qui viennent.

UCM demande donc :

  • La prolongation du chômage temporaire pour force majeure dans tous les secteurs jusque fin décembre 2020.
  • La suppression des cotisations ONSS sur les indemnités de préavis et la possibilité de mensualiser le paiement de cette indemnité.
  • L’augmentation des aides à l’emploi;
  • Des adaptations légales indispensables comme la durée de préavis fixe (pas d’interruption du délai en raison de chômage temporaire pour force majeure, maladie…).

D’autres mesures sont également nécessaires.

Pour nous, UCM, un gros coup doit être donné sur l’emploi.

Certaines autres mesures sont indispensables :

  • la prolongation du droit passerelle (obtenue jusque fin août);
  • une réforme de l’IPP,
  • l’utilisation par les banques des outils publics de financement mis en place.

Mais pour l’instant, la concentration des énergies et des moyens doit être focalisée sur l’emploi.

Benjamin LUCAS

Benjamin LUCAS

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