Des perspectives pour les indépendants et PME wallons, il en faut ! À défaut, les aides économiques doivent être prolongées aussi longtemps que durent les restrictions. C’est en ce sens qu’UCM s’adresse au ministre wallon de l’Économie.
Pour un 7e train d’aides économiques
Alors que les indemnités 4 et 6 touchent à leur fin (date limite d’introduction le 31 janvier), une bonne partie des entrepreneurs wallons sont toujours à l’arrêt. Les autres peinent à relancer leurs affaires.
C’est le constat glacial de la dernière enquête ERMG à laquelle UCM a participé : 2021 s’annonce comme une année de transition plutôt que comme celle d’une réelle reprise.
Soutenir notre tissu économique dans cette phase intermédiaire est primordial, et notre équipe Lobby est déjà sur le coup. Nous multiplions les réunions à tous les niveaux de pouvoir et rencontrons le cabinet du ministre wallon de l’Économie, Willy Borsus, cette semaine afin d’obtenir des soutiens supplémentaires pour les indépendants et chefs de PME.
Secteurs à l'arrêt : je vais proposer au #WalGov des aides complémentaires. On doit être présents pour nos indépendants et nos entreprises
— Willy BORSUS (@wborsus) January 21, 2021
Plus de cohérence entre les aides reçues et la durée de fermeture imposée de l’activité
Beaucoup d’entrepreneurs ne comprennent pas que les aides ne soient disponibles que plusieurs semaines après leur mise à l’arrêt, ni qu’elles soient similaires à des aides destinées aux secteurs ayant pu rouvrir avant eux.
C’est le premier message qu’UCM fait passer : les entrepreneurs ont besoin d’une meilleure proportionnalité entre le montant des aides reçues et la durée d’arrêt qui leur est imposée.
Pour y parvenir, le gouvernement wallon doit faire preuve de plus de réactivité face aux annonces de (re)confinement/déconfinement du comité de concertation.
Plus d’adéquation des aides à la réalité de terrain
À mesure que la crise se prolonge, les situations rencontrées sont de plus en plus variées.
Les indemnités doivent donc être modulées : les formules « one size fits all » selon des secteurs d’activités ne sont plus envisageables.
Il faut tenir compte de la baisse du chiffre d’affaires toujours en baisse pour plus de 3/4 des indépendants francophones : se baser sur les déclarations TVA trimestrielles afin de prouver ses pertes est tout à fait réalisable.
Il faut tenir compte des fournisseurs des secteurs toujours à l’arrêt : se baser sur un chiffre d’affaires qui résulte pour au moins 20 % de biens/services fournis aux entreprises fermées est d’ailleurs la solution pratiquée par l’ONSS.
Loyers commerciaux : mettre fin au no man’s land wallon
Pour préserver les petites entreprises de la faillite, il faut surtout tenir compte de leurs charges fixes. Ces dépenses qui continuent à courir alors même qu’il vous est interdit de travailler.
Au centre de ces préoccupations, le paiement des baux commerciaux est sur toutes les lèvres : quand la Wallonie va-t-elle enfin aider locataires et propriétaires ?
Elle ne peut pas être la seule Région de Belgique à ne pas apporter son soutien sur ce point. C’est pourquoi UCM demande un prêt public pour aider le locataire, à l’instar de ce qui se fait à Bruxelles et en Flandre.
Le fédéral doit aussi accompagner les efforts régionaux d’un avantage fiscal sous forme de crédit d’impôt pour le propriétaire. Car, pour ce dernier, les accords à l’amiable sans aucune contrepartie ne seront pas non plus tenables encore longtemps.
UCM vous informe
- Pour les mesures spécifiques aux entrepreneur(e)s wallon(ne)s, rendez-vous sur le 1890.
- Découvrez nos foires aux questions fréquentes, elles sont continuellement mises à jour sur le site ucm.be.
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