Parlement UCM au sujet des coûts salariaux

Le troisième Parlement UCM s’est tenu ce jeudi 2 juin. En présentiel, et dans une ambiance conviviale. Plusieurs sujets graves au menu.

2 juin, 17h00, nous avons pu encore un fois nous réunir avec les fédérations membres d’UCM pour discuter de problématiques importantes du moment.

La séance s’est ouverte sur la question du burnout, sur la nécessité de développer davantage la prévention de celui-ci chez les indépendants. L’occasion de répondre à une série des question sur les facteurs d’épuisement et les outils de promotion du bien-être mental. UCM et OneManagement (groupe CESI) en feront un cheval de bataille ces prochains mois. Stay tuned.

Il est 17H25. Place au sujet phare du jour :

Les coûts salariaux, encore !

A la dernière édition du Parlement UCM, nous étions effarés de voir un taux d’inflation de 7.5%… il frise actuellement les 9% !

Par conséquent l’indexation des salaires, adossée à l’inflation, atteint également des sommets. Et les prévisions n’ont rien de rassurant.

Le constat de la banque nationale est d’une évidence crue(lle). D’ici 2024, les couts salariaux vont croitre de 13%, soit un supplément de 20 milliard d’€ à charge des entreprises. Ce qui n’a pas échappé à nos « parlementaires ».

Dire comme le font les syndicats, que les salaires ne vont augmenter que de 0.4% est donc (dans le meilleur des cas) une interprétation erronée de la réalité.

Nous avons eu la possibilité de débattre de la gravité du phénomène et surtout des moyens d’y remédier. De ce qui est souhaitable et de ce qui est possible. L’idée de modaliser l’indexation sur les salaire élevés a, par exemple, suscité un vif intérêt dans l’assemblée.

Nous avons aussi parlé de la fameuse « Loi de ’96 » qui permet de limiter le dérapage de nos coûts salariaux. Les syndicats attaquent ce verrou tout en exigeant qu’on ne touche pas à l’indexation.

Pour nous c’est clair. Si on modifie la loi de ’96, on doit aussi toucher à l’indexation. Autre possibilité à creuser, laisser ces deux éléments inchangés et trouver la compensation ailleurs (cotisations patronales, fiscalité… ).

Des talents ! Des talents !

Un point essentiel reste en suspens. Les entreprises qui sont en plein redémarrage cherchent désespérément de la main d’œuvre. En vain à ce stade… Le gouffre entre la demande des entreprises et les compétences disponibles sur le marché reste une préoccupation majeure. Peut-être même davantage que les coûts salariaux.

Nous en reparlerons dans un prochain parlement UCM !

Matthieu DEWEVRE

Matthieu DEWEVRE

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