UCM sonne l’alerte : les PME sont en danger

Avec le slogan « Indépendants et PME sous haute tension », UCM relaie le désarroi des chefs d’entreprise et met en lumière la situation intenable à laquelle font face trop d’entrepreneurs, de commerçants, d’artisans, de chefs de PME et de titulaires de professions libérales.

En un clic, soyez informés de toutes les mesures déjà prises, et de nos combats sur notre site officielUCM ne peut que constater l’impact catastrophique des crises qui se superposent. L’augmentation du coût de l’énergie, des coûts salariaux, ainsi que les pressions inflationnistes générales mettent en péril les petites et les moyennes entreprises.

Les gouvernements (Fédéral et régionaux) ont (enfin) adopté une série de mesures dans le cadre de leurs compétences. Cependant, les accords budgétaires ne sont à ce stade que des accords politiques. Les éléments techniques et les détails de la mise en œuvre des mesures, ne sont, à ce jour, pas connus. Les textes juridiques restent à écrire et à valider.

 

Les aides fédérales et régionales

Au niveau fédéral, les mesures prises par le gouvernement vont dans le bon sens. L’accord budgétaire qui prévoit, notamment, de compenser partiellement l’indexation et des facilités de paiements des charges sociales a été accueilli comme une bouffée d’oxygène.

En Wallonie, sur la table : 505 millions d’euros. Une enveloppe de 175 millions d’euros pour des aides directes envers les entreprises, une enveloppe de 300 millions pour des facilités de remboursement (des prêts à taux réduits et des garanties spécifiques) ainsi qu’une enveloppe de 30 millions d’euros en compensation des coûts des émissions indirectes (carbon leakage) pour les entreprises les plus intensives dans l’utilisation de l’électricité.

La Région bruxelloise a annoncé des aides aux entreprises dans le cadre de son accord budgétaire. Les outils et les mécanismes sont les bons mais les montants engagés (117 millions) ne seront pas suffisants face à l’ampleur de la crise. Un prêt à l’investissement économiseur d’énergie spécifique pour les professionnels est enfin prévu. C’est une demande qu’UCM formulait depuis longtemps. La Région vient également renforcer l’accompagnement pack énergie, qui a vu ses demandes multipliées par trois ces derniers mois.

 

Les aides européennes

De leur côté, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord sur des mesures visant à réduire les prix de l’énergie, dont un plafonnement dynamique des prix du gaz. Il reste du travail pour concrétiser cet accord, les modalités d’application de ce plafonnement des prix doivent encore être discutées. Mais c’est un premier pas vers la régulation équilibrée des marchés du gaz et de l’électricité.

 

Des mesures indispensables mais pas suffisantes

UCM souligne avec force que ce qui est actuellement sur la table ne suffira pas à compenser le choc. UCM souligne que les aides économiques directes ou le moratoire énergétique sont deux exemples de mesures évidentes qui ne sont toujours pas activées. UCM plaide pour une prise de conscience immédiate de la gravité de la situation et demande que des mesures au profit des indépendants et des PME soient prises pour permettre la continuité de l’activité, la survie-même des entreprises et le maintien des emplois qu’elles portent.

Depuis le début de la crise, UCM réclame un moratoire énergétique avec les fournisseurs : pas de coupure d’énergie pour assurer la continuité d’activité des entreprises en cas d’impayé, plans d’apurement pour le surcoût des factures par rapport aux acomptes habituels et pas de citation en faillite par le secteur énergétique. Les entrepreneurs relatent le déséquilibre de leur relation avec leur fournisseur. Contrairement aux citoyens, ils ne bénéficient pas de statut client protégé. Dès lors, ils font face, entre autres, à des demandes de garantie bancaire exorbitante, à des factures d’acompte/de régularisation impayables et à des coupures très rapides après la mise en demeure. Sur ces points, nous attendons encore des avancées.

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L'auteur.e de cet article

Silvia Dogà
Conseillère au Service d'Études, je me passionne pour la transition durable des entreprises. Mon objectif est de promouvoir des pratiques durables, remonter les besoins des entreprises au politique et défendre les intérêts des entrepreneurs. La responsabilité sociale des entreprises (RSE) et les critères ESG sont au cœur de mon engagement.
Silvia Dogà

Silvia Dogà

Conseillère au Service d'Études, je me passionne pour la transition durable des entreprises. Mon objectif est de promouvoir des pratiques durables, remonter les besoins des entreprises au politique et défendre les intérêts des entrepreneurs. La responsabilité sociale des entreprises (RSE) et les critères ESG sont au cœur de mon engagement.

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