Un Gouvernement bruxellois orienté PME

Un Gouvernement bruxellois orienté PMETel est le souhait qu’UCM a émis lors de la rencontre des négociateurs Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort. On a donc discuté du financement des PME, du rôle du commerce dans la capitale européenne et des aides à l’emploi. Entre autres.

Lors de la précédente législature, le Gouvernement bruxellois a travaillé « main dans la main » avec les partenaires sociaux (et donc avec UCM) afin de déterminer quelles étaient les priorités à mettre en place et les orientations à prendre. Chacun était sur le même pied : syndicats, représentants des entreprises et Gouvernement. Une forme de concertation à continuer… Nous l’avons rappelé aux négociateurs.

Nous avons également insisté sur une nécessaire continuité. Le Gouvernement bruxellois a lancé beaucoup d’initiatives qui vont dans le bon sens :

  • le Small Business Act : ensemble des mesures destinées à améliorer la vie des entrepreneurs,
  • Good move : des mesures pour améliorer la mobilité,
  • le Plan industriel : ou comment réindustrialiser Bruxelles.

Maintenant, il faut les concrétiser et déterminer/trouver les budgets nécessaires pour les opérationnaliser.

Des priorités économiques et sociales

Pour l’avenir, c’est clairement sur l’économique et le social que le Gouvernement doit mettre l’accent avec :

  • la création d’un outil qui permet l’investissement privé dans les PME.

Qu’on l’appelle « prêt coup de pouce » en Wallonie, « win-win lening » en Flandre, cet outil n’existe pas à Bruxelles. Or, les entreprises ont besoin de fonds propres. Permettre aux particuliers d’investir (avec un incitant fiscal intéressant) sous forme de prêt dans les TPE et PME est une belle manière de renforcer les fonds propres des PME. Les entreprises bruxelloises en ont besoin (la pérennité des entreprises est plus faible à Bruxelles qu’en Wallonie ou en Flandre). Il est urgent que la Région bruxelloise crée cet outil.

  • la mobilité.

Ou le monstre du Loch Ness bruxellois sauf que… contrairement au monstre, les problèmes de mobilité sont particulièrement visibles à Bruxelles.

Plus de 50 % des entrepreneurs perdent plus de 15 minutes par jour dans les embouteillages : soit 6,5 % de revenus par an (8 milliards d’euros par an de chiffres d’affaires perdus).

A-t-on des recettes toutes faites? Non. Néanmoins, l’inaction n’est plus dans le domaine de l’acceptable. Nous sommes prêts à discuter de la révision du traitement fiscal et social des déplacements domicile-lieu de travail, de la portabilité des droits d’enregistrement afin de permettre de se rapprocher de son lieu de travail sans perdre l’intérêt d’un investissement immobilier, de créer un véritable Réseau Express bruxellois (à partir du RER existant), …

  • l’évaluation des aides à l’emploi.

Le Gouvernement bruxellois a bien absorbé la 6ème réforme de l’État. Néanmoins, nous souhaitons une évaluation. Certains éléments relatifs aux aides à l’emploi (Activa) nous posent questions : la durée minimale de 6 mois d’engagement et du mi-temps, le fait que le travailleur doive être bruxellois pour que l’employeur puisse bénéficier de l’aide (difficulté à gérer la mobilité privée du travailleur)… et peut-être une réorientation des aides (sous forme de réductions ONSS) pour mieux cibler les « bas salaires ».

Bref, il y a du travail. Nous avons des propositions. Et comme le dit l’adage en pareilles circonstances, nous sommes disponibles pour faire entendre la voix des entrepreneurs.

 

 

Benjamin LUCAS

Benjamin LUCAS

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